Les sculptures de LaBrune sont les rimes d’une poésie de fer, une allégorie des sentiments humains.

Fascinée par l’expressivité du corps, qui laisse apparaitre de façon inconsciente l’authenticité de l’individu, LaBrune laisse aller son acuité sensorielle et puise spontanément son inspiration en chacun d’entre nous.

Ses sculptures aux courbes sensuelles et aux lignes épurées révèlent l’emanessence de l’être.

Alors, lorsqu’elle découpe, soude ou forge le métal, la ferronnière parle simplement de vie, d’amour, d’humains.

Elle a appris à manier le feu, le fer et les outils. Elle en aime l’odeur et la dureté. Mais la matière impose sa loi. Sculpter est parfois un combat, parfois une valse charnelle.

LaBrune crée comme elle est, avec ses raisons, ses envies et sans bavardage inutile. Dans son atelier, elle donne au métal l’élégance, la liberté et la force d’une main gantée de femme.